Banque, finance
Pas d'effet Kerviel
Malgré la tourmente boursière, on s'arrache financiers, comptables, analystes et gestionnaires
Le visage énigmatique de Jérôme Kerviel à la une des journaux et aux infos télévisées a placé le discret métier de trader sous les feux de l'actualité. Ses montées d'adrénaline, ses carrières express, ses salaires et primes exorbitants - à la City, les juniors émargent à 100 000 euros brut par an. Cette publicité, les pros de la finance s'en seraient bien passés. Eux qui préfèrent brasser sans bruit les milliards mondialisés des banques et fonds d'investissement. Mais que les aspirants aux métiers de la Bourse se rassurent, ni les déboires de la Société générale, ni les hoquets des places financières n'ont pour l'instant sonné la fin de l'abondance pour les golden boys. «Les banques sont moins empressées à annoncer leurs prévisions, mais on n'observe pas encore de baisse des recrutements», assure Bruno Sahok, président du Club des Jeunes Financiers, qui se veut confiant.
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